J'imagine la fin de ma vie: moi, sur un pont, à contempler la rivière, et les courbes de sa transparence; et puis, la lune peut-être, son reflet; il y aurait des passants; parfois, je croiserais leurs regards mais, en général, seulement des contacts éphémères avec les silhouettes ombragées; et puis, voilà: je ne le vois pas, nécessairement, telle une nostalgie qui passerait, ni même comme une tristesse infinie imprimée dans mes veines, mais plutôt, ce sentiment-là que ma vie se termine - et non pas qu'elle doive se terminer. Alors, il y aurait la chute; et, elle serait jolie, gracieuse - une envolée, un dernier rêve, duquel je ne réveillerais pas.
24.2.09
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La Meduse est passée par ici, elle repassera par là...
RépondreSupprimerAu passage, à la fin il manque un "me" avant réveillerais pas...
Jolis textes